Liban Cables inaugure l’extension de la centrale photovoltaïque installée sur son site de Nahr Ibrahim

Liban Cables, une société Nexans, a inauguré l’extension de son système d’énergie solaire de pointe de 600 kW sur son site industriel de Nahr Ibrahim. Cette installation permet d’atteindre une production totale de 1,2 MW, distinguée par une solution innovante de stockage d’énergies conteneurisées, d’une capacité de 500 kW.

Ce projet permettra à Liban Cables de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 1 500 tonnes par an, soit l’équivalent des émissions de 750 voitures, en remplaçant deux de ses six générateurs électriques par des panneaux photovoltaïques.

Les 3 020 panneaux photovoltaïques installés sur le site de Liban Cables et connectés à l’usine avec les solutions Nexans, généreront plus de 1 800 MWh par an. Cette énergie renouvelable couvrira plus de 18% à 20 % de l’électricité nécessaire à l’usine pour produire une large gamme de câbles pour le bâtiment, l’industrie et les infrastructures. Ce qui équivaut à la consommation annuelle d’électricité de 434 foyers libanais sur une durée de 25 ans.

L’inauguration officielle s’est déroulée sous le Haut Patronage et en présence de S.E Dr. Walid Fayad, Ministre de l’Énergie et de l’Eau et S.E M. George Bouchikian, Ministre de l’Industrie. Mme Maria Lorente, Senior Corporate VP CHRO & CSR – Nexans, ainsi que des clients, des distributeurs, des partenaires et des membres de la presse, ont également assisté à l’événement de lancement.

En 2017, Liban Cables avait déjà démontré sa position de pionnier de la transition énergétique en installant un système d’énergie solaire de 600 kWp sur son site industriel de Nahr Ibrahim, le premier à être réalisé dans le cadre du projet Small Decentralized Renewable Energy Power Generation (DREG), un programme des Nations Unies pour le développement et du Ministère libanais de l’Énergie et de l’Eau.

Nexans, HEC Paris et la Fondation HEC lancent conjointement la Chaire « Orchestrating sustainable business transformation », dont le but est d’accompagner les entreprises sur la voie de la durabilité.

Leader dans la conception et la fabrication de systèmes de câbles et de services, Nexans a entamé depuis 2018 une transformation visant à s’imposer comme le pure-player d’une électrification plus sûre, renouvelable, décarbonée et accessible à tous. La durabilité fait ainsi naturellement partie des valeurs profondes du Groupe et s’inscrit aujourd’hui au cœur de sa stratégie, à tous les niveaux de l’entreprise. De ses objectifs de contribution à la neutralité carbone à l’horizon 2030 jusqu’à sa Fondation d’entreprise destinée à soutenir des actions en faveur de l’accès à l’énergie pour les populations défavorisées à travers le monde. Une première dans l’industrie.

En parallèle, HEC Paris a pour vocation, avec le soutien de la Fondation HEC, de former ses étudiants à appréhender les grands enjeux sociaux, politiques et économiques d’aujourd’hui et de demain. L’école œuvre à l’accompagnement des décideurs des secteurs privé et public, de la société civile dans le but d’apporter des réponses économiques innovantes aux défis majeurs actuels, notamment grâce à son Institut « Society & Organizations » (S&O).

C’est avec cette ambition commune d’accompagner l’évolution vers un monde plus soutenable que ces trois acteurs se sont engagés dans un partenariat d’une durée de 5 ans.

La Chaire « Orchestrating sustainable business transformation » sera dirigée par Sebastian Becker, professeur associé de comptabilité et contrôle de gestion à HEC Paris.

Elle donnera notamment lieu à la rédaction d’une étude de cas sur le parcours de transformation de Nexans. L’entreprise partagera ses expériences, son expertise et ses idées autour de l’E³ – Économie / Environnement / Engagement, une méthode de management de la performance, qui seront enrichies par la recherche développée par le professeur Becker autour des outils de pilotage de la transformation durable, les connaissances et les réseaux académiques et professionnels de l’Institut S&O d’HEC Paris.

Nexans participera également aux différentes activités organisées par l’Institut S&O d’HEC Paris : conférences, tables rondes, échanges avec les étudiants et collaborateurs, etc.

Nexans sera enfin invité à prendre part à l’un des Certificats proposés par HEC Paris axés sur les enjeux de durabilité et de transition climatique, que ce soit « Inclusive & Social Business » ou « Climate & Business Transition », mais aussi à intervenir sur de nouveaux modules pédagogiques visant à sensibiliser les étudiants d’HEC Paris (stages dans des usines de production, mini business cases…).

Nexans intervient en Côte d’Ivoire aux côtés de la Fondem pour soutenir l’émergence des usages productifs de l’électricité au travers du projet ERUPIE (Entrepreneuriat Rural autour des Usages Productifs Innovants de l’Electricité). Ce partenariat, lancé en mars 2023, permettra d’impacter positivement le développement économique, les compétences, les conditions de santé des villages ruraux de la région de la Marahoué.

Depuis une décennie, la Côte d’Ivoire mène une politique ambitieuse qui vise l’accès à l’électricité pour toutes les populations du pays d’ici 2035. Un enjeu clé pour assurer le développement économique et social du pays.

Les populations rurales ont un besoin d’accompagnement pour permettre à l’accès à l’électricité, mais aussi pour avoir un véritable effet de levier sur le développement économique des zones rurales afin de réduire les inégalités.

Les objectifs de l’intervention envisagée par Nexans en collaboration avec la Fondem s’inscrivent dans la stratégie de Côte d’Ivoire Energie pour répondre aux besoins de la population ivoirienne en milieu rural. Pour rappel, Nexans a électrifié une cinquantaine de villages dans le cadre du projet PRONER (Programme National d’Electrification Rurale) en 2020 et 2021.

La Fondem se fait accompagner par l’ONG Ivoirienne AMISTAD (Actions pour la Mobilisation des Initiatives et Stratégies d’Aide au Développement) dans la mise en œuvre du projet ERUPIE.

Des ateliers innovants à Abidjan et Bouaflé pour lancer le projet ERUPIE

Le lancement du projet ERUPIE s’est déroulé en deux temps :

• un atelier de lancement à Abidjan avec des acteurs institutionnels engagés dans la promotion de l’entrepreneuriat rural et féminin et organismes internationaux concernés par la thématique ;
• un atelier de lancement à Bouaflé, dans la région de la Marahoué avec des acteurs régionaux et autorités locales.

Des rencontres organisées pour informer tous ces acteurs du démarrage du projet ERUPIE et leur présenter les partenaires de ce projet, et une opportunité d’échanger et de discuter des différentes barrières au développement en zone rurale déjà électrifiées et de l’accès à l’entrepreneuriat féminin.

Le projet ERUPIE permettra la formation technique et entrepreneuriale de sept femmes issues des localités électrifiées après le Projet PRONER pour leur autonomisation dans des projets de sociétés en 2023.

L’International Aluminium Institute (IAI) a lancé aujourd’hui Aluminium Forward 2030, une coalition regroupant 25 membres de l’IAI et 20 entreprises qui se sont engagés à transformer le secteur de l’aluminium. L’objectif est d’accélérer les progrès vers un objectif de zéro émission nette tout en travaillant ensemble sur une feuille de route qui inclut tous les autres Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.

La réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le changement climatique sont devenues des priorités pour l’industrie de l’aluminium. Toutefois, le secteur doit s’orienter de manière globale vers la neutralité carbone, en tenant compte de tous les autres aspects de la durabilité. C’est pourquoi l’IAI a formé la coalition Aluminium Forward 2030, à laquelle Nexans a déjà adhéré.

Dans la fabrication de ses produits, Nexans prend des mesures pour utiliser autant que possible de l’aluminium à faible teneur en carbone. En outre, grâce à ses solutions de recyclage, le Groupe récupère tous types de câbles aluminium et cuivre en fin de vie, apportant ainsi une contribution positive à l’environnement. Nos clients et partenaires peuvent également bénéficier de ce service de récupération des déchets de câbles.

La coalition vise à protéger et à renforcer la valeur sociétale de l’aluminium dans toutes ses applications. Elle offre également à ses membres la possibilité de faire partie d’une communauté d’apprentissage qui transformera l’avenir des chaînes d’approvisionnement.

Nexans fait partie des entreprises sélectionnées pour intégrer l’indice CAC SBT 1,5°, une nouvelle version de l’indice CAC 40 axée sur le climat et lancée par l’opérateur boursier Euronext en janvier 2023.

Le lancement de ce nouvel indice salue l’approche volontaire des sociétés qui ont souscrit des objectifs ambitieux et précis de réduction d’émissions et dont la trajectoire de décarbonation est reconnue comme alignée avec l’Accord de Paris sur le climat.

Le CAC SBT 1,5° regroupe pour l’instant 38 sociétés du SBF 120 qui ont défini des objectifs clairs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, approuvés par l’initiative Science Based Targets (SBTi).

Nexans, déjà pleinement conscient de sa responsabilité en matière d’électrification durable, s’est engagé à réduire ses émissions de GES absolues de scope 1 et 2 de 46,2% d’ici 2030 par rapport à l’année de référence 2019 et à réduire ses émissions de GES absolues de scope 3 de 24% d’ici 2030 par rapport à l’année de référence 2019.

Euronext va s’appuyer sur la méthodologie de SBTi, le principal label pour évaluer les engagements de réductions d’émissions de gaz à effet de serre des entreprises. Une première pour un opérateur boursier, qui souhaite continuer à soutenir la demande de solutions d’investissement tenant compte des considérations climatiques.

L’indice a été lancé avec le soutien d’Amundi, du CDP (Carbon Disclosure Project) et de SBTi.

Tout au long de 2022, Nexans a été reconnu pour sa performance en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) et pour sa lutte contre le changement climatique, notamment grâce à ses actions visant à réduire les émissions de CO2, à atténuer les risques climatiques et à développer une économie bas carbone.

Qu’il s’agisse de développer des produits et services à impact réduit sur l’environnement, d’adopter des normes environnementales plus strictes ou encore de veiller au respect de son Code d’éthique et de conduite des affaires, Nexans confirme son engagement en matière de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) par la mise en place d’actions concrètes et d’initiatives dédiées au sein du Groupe.

La performance RSE de Nexans est régulièrement évaluée et reconnue par ses parties prenantes, dont les agences de notation extra-financière. En 2022, Nexans est fier d’avoir maintenu son excellent classement dans la liste du Carbon Disclosure Project (CDP), confirmant sa note A- pour la deuxième année consécutive et pour la troisième fois au cours des quatre dernières années, en tant que l’un des leaders mondiaux de la lutte contre le changement climatique. Le Groupe figure cette année encore parmi les 11 % d’entreprises leaders du secteur de l’électricité.

Le CDP est une organisation à but non lucratif visant à étudier l’impact des principales entreprises mondiales sur le changement climatique. Le CDP évalue chaque année les entreprises en fonction de l’exhaustivité de la déclaration, du niveau de sensibilisation, de la gestion des risques environnementaux et de la mise en place effective de bonnes pratiques en matière de leadership environnemental, comme la fixation d’objectifs ambitieux et significatifs. La notation annuelle du CDP est largement reconnue comme la référence en matière de transparence environnementale des entreprises.

Nexans est pleinement conscient de sa responsabilité en matière d’électrification durable et entend être au rendez-vous de cet objectif, y compris sur le plan opérationnel. C’est pourquoi le Groupe a annoncé son engagement à contribuer à la neutralité carbone mondiale d’ici 2030. Pour y parvenir, Nexans déploie une feuille de route clairement définie, comprenant une réduction annuelle moyenne de 4,2 % de ses émissions de gaz à effet de serre, en particulier sur les scopes 1 et 2 ainsi qu’une partie du scope 3 (pour les déplacements professionnels, les déchets générés et les transports amont-aval, tels que définis par le protocole GES).

Outre les engagements de Nexans de réduire les émissions absolues de GES des scopes 1 et 2 de 46,2 % d’ici 2030 par rapport à l’année de référence 2019, Nexans s’engage également à réduire les émissions absolues de son scope 3 de 24 % sur la même période, dans le cadre de l’initiative Science-Based Targets (SBTi). Cette réduction garantit que le Groupe mène les travaux nécessaires pour contribuer à l’objectif fixé dans les accords de Paris lors de la COP21 (2015) de maintenir la trajectoire du réchauffement climatique à 1,5°C.

Outre le CDP, la performance RSE de Nexans a été reconnue par d’autres agences de notation extra-financière :

Ces reconnaissances sont un encouragement pour le Groupe à poursuivre ses efforts et ses actions pour répondre aux enjeux que pose l’électrification durable du futur.

Selon les estimations, en 2050, les océans de la planète contiendront plus de plastique que de poisson si des mesures proactives ne sont pas prises tout au long de la supply chain des plastiques. Chaque année, ce sont 8 à 12 millions de tonnes de ces matériaux qui se déversent dans l’environnement marin. L’une des principales solutions pour réduire cette pollution consiste à accroître substantiellement l’utilisation de plastiques recyclés.

Alors que seuls 9 % des déchets plastiques sont aujourd’hui recyclés, la transition vers une économie circulaire dans l’ensemble de la chaîne de valeur des plastiques est indispensable. Telle est l’ambition de la Circular Plastics Alliance (CPA), fondée en 2019 aux Pays-Bas avec le soutien de la Commission européenne. Le but ultime de cette alliance est de parvenir à recycler 10 millions de tonnes de plastiques par an dans l’UE d’ici à 2025.

Le site Nexans de Buizingen passe à 30 % de plastique recyclé pour tous ses emballages

L’une des principaux objectifs de la politique RSE de Nexans est de limiter sa consommation de ressources. Alors que le Groupe opère sa transition vers un modèle d’économie circulaire, le passage aux plastiques recyclés est une priorité essentielle. Dans son centre de tourets et d’emballages de câbles à Buizingen en Belgique, 30 % des matériaux de conditionnement proviennent désormais du recyclage de plastiques.

Nexans met à profit son adhésion à la CPA pour se procurer des matériaux d’emballage en plastique recyclé et participe activement au recyclage des emballages plastiques en les collectant auprès de ses grossistes. Une fois recyclés avec le concours de la CPA, ces déchets sont revalorisés pour le conditionnement de nouveaux produits.

Nexans Netherlands aux Pays-Bas va lancer un projet de plastique circulaire

Afin d’étendre plus avant les initiatives de développement durable à l’échelle du Groupe, à partir de début 2023, Nexans Netherlands va lancer avec ses partenaires un programme portant sur la collecte de bobines et d’emballages plastiques Mobiway. Les plastiques récupérés seront recyclés et employés à de nouveaux usages, créant ainsi une économie circulaire des emballages allant au-delà du plastique pour y inclure le carton.

Approvisionnement des sites français de Nexans en matériaux recyclés

Au-delà du projet de plastique circulaire aux Pays-Bas et en Belgique, Nexans en France s’investit activement dans l’approvisionnement de matériaux recyclés pour ses produits et emballages sur son site d’Autun et élargit ce programme à d’autres sites sur le territoire français.

Il ne s’agit là que de quelques-uns des programmes présentés par le Groupe pour les mois et années à venir. À travers son adhésion à la CPA, Nexans met en œuvre des meilleures pratiques dans les domaines des plastiques circulaires, du recyclage, de l’approvisionnement, de la fabrication, de la distribution, de l’utilisation et de l’efficacité des ressources.

Pleinement convaincu que l’industrie métallurgique et minière a un rôle central à jouer dans la transition énergétique, Nexans inscrit la rareté des matières premières – en particulier du cuivre – au cœur de ses préoccupations. Le maintien de nos usines métallurgiques est essentiel pour soutenir une croissance durable et une économie circulaire, de même qu’un engagement à une production de cuivre responsable.

En tant que partenaire actif du groupe de travail Copper Mark, depuis 2021, le Groupe participe au processus de révision lié à l’évaluation de la préparation aux risques en vue de promouvoir des pratiques responsables de production de cuivre, contribuant ainsi :

• à la transition vers une économie circulaire,
• au respect des droits humains,
• au développement social et économique,
• à une transparence accrue,
• au renforcement de la lutte contre les changements climatiques,
• à favoriser la conformité.

En outre, Nexans est le seul fabricant de fil machine au monde à avoir demandé, dans le cadre d’un projet pilote, le label Copper Mark pour ses deux usines de Lens en France et de Montréal au Canada.

Le Groupe a achevé la Phase 1 du pilote – l’auto-évaluation, et vient d’entrer dans la Phase 2 : ses sites vont faire l’objet d’une évaluation tierce de leurs performances au regard de 32 critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), réalisée par un cabinet d’audit indépendant. Les résultats de cette évaluation conditionneront l’attribution du label Copper Mark.

À travers la lettre d’engagement Copper Mark, nos deux usines de fil machine de Lens et Montréal s’engagent à :

• remplir tous les critères du Copper Mark dans les 24 mois suivant la signature de la lettre d’engagement ;
• démontrer la conformité aux critères Copper Mark par la participation au processus d’assurance Copper Mark ;
• nommer un interlocuteur et lui fournir le soutien et les ressources nécessaires pour assurer la coordination avec le Copper Mark ;
• partager des informations avec le Copper Mark et le public tel que stipulé dans le processus d’assurance Copper Mark.

En rejoignant Copper Mark, Nexans témoigne de nouveau son engagement à permettre la fourniture d’une énergie durable dans le monde entier. En 2008, le Groupe a signé le Pacte Mondial pour respecter et mettre en œuvre les dix principes fondamentaux en matière de droits humains, de normes de travail, de protection de l’environnement et de lutte contre la corruption. Pleinement conscient de ses responsabilités dans le domaine de l’électrification, Nexans s’est engagé à contribuer à la neutralité carbone d’ici 2030.

Si l’on veut atteindre les objectifs en matière d’émissions, presque tout ce qui fonctionne actuellement avec des combustibles fossiles devra passer à l’électricité. En conséquence, la demande de cuivre va croître à un rythme jamais vu dans l’histoire.

C’est pourquoi Indeco by Nexans, l’un des principaux fabricants de conducteurs électriques au Pérou, a organisé le forum “Copper for Tomorrow” afin de discuter du rôle du cuivre dans la nouvelle ère d’électrification durable et de son importance dans la construction d’une économie décarbonée.

Animé par la journaliste Jimena de la Quintana, le panel était composé de leaders et d’experts du secteur tels que Roque Benavides, président du conseil d’administration de Compañía de Minas Buenaventura S.A.A ; Julia Torreblanca, vice-présidente des affaires générales de Sociedad Minera Cerro Verde ; Beatriz de la Vega, associée en conseil fiscal et responsable de l’énergie et des ressources naturelles chez KPMG ; et Alex García, directeur général d’Indeco by Nexans.

Julia Torreblanca a déclaré que les entreprises doivent donner la priorité à la durabilité opérationnelle de leur extraction de cuivre si elles veulent être un acteur responsable tout au long de la chaîne de valeur. L’efficacité et l’engagement se traduiront depuis la planification jusqu’à la vente finale. “Alors que le Pérou est appelé à jouer un rôle plus actif, il est nécessaire d’adopter des lois qui encouragent l’exploration dans le pays et que les entreprises se concentrent sur la distribution et la transparence d’informations opportunes par des canaux innovants. L’objectif principal est la durabilité dans le temps”, a-t-elle déclaré.

En outre, Beatriz Vega a mentionné que la transition énergétique nécessite l’automatisation des processus clés, l’alignement sur les politiques axées sur la responsabilité sociale des entreprises et la numérisation des données importantes. Par ailleurs, l’optimisation des ressources humaines et la mise à profit des opportunités commerciales, comme l’entrepreneuriat, amélioreront également l’efficacité. “Il existe des réglementations auxquelles il faut se conformer pour continuer à travailler avec le cuivre. Au Pérou, les entreprises doivent accorder une plus grande importance au changement climatique et à la durabilité, deux aspects qui auront un grand impact économique à long terme.”

L’expert Víctor Albuquerque, directeur de l’analyse sectorielle d’APOYO Consulting, a indiqué qu’environ 75% de la consommation mondiale de cuivre est destinée aux conducteurs électriques et que le volume de cuivre utilisé dans les voitures électriques sera la principale impulsion de la demande à long terme.

En ce qui concerne la transition énergétique au Pérou, il a en outre souligné que le pays devra également s’adapter à la réduction des émissions de carbone grâce à des centrales de production d’énergie, telles que la centrale éolienne de Punta Lomitas, où Indeco by Nexans est en charge du réseau moyenne tension.

Víctor Albuquerque a conclu en disant qu’actuellement au Pérou, 70 % de la construction résidentielle est informelle, et qu’une grande partie de l’effort doit donc se concentrer sur le client et continuer à l’éduquer sur l’importance du changement climatique et de la durabilité.

La demande d’électricité ne cesse de croître au Canada, présentant plusieurs défis qui pourraient avoir un impact significatif sur la population. C’est l’un des principaux enjeux qui ressortent de la réunion d’experts des changements climatiques, du développement durable et de la neutralité carbone organisée à Toronto la semaine dernière et consacrée à l’avenir incertain du pays en matière d’énergies renouvelables et d’électrification.

À l’occasion de « Changeons de courant : unissons nos forces pour favoriser le développement durable grâce à l’électrification du Canada » l’hôte et organisateur Nexans Canada a invité des acteurs du secteur à se joindre à lui pour faire de la décarbonation une priorité et répondre aux opportunités et défis auxquels le Canada fait face dans le domaine de L’électrification.

Voici les grands points à retenir des débats autour de la raréfaction mondiale de cuivre et de l’économie circulaire, de la neutralité carbone et des énergies renouvelables :

• Les objectifs climatiques du Canada nécessitent l’abandon des combustibles fossiles au profit d’électricité en provenance de sources d’énergies renouvelables.
• La plupart des produits utilisant aujourd’hui des combustibles ou carburants fossiles – véhicules, habitations, bureaux, bâtiments et même avions – vont devoir être électrifiés, ce qui va accentuer la demande mondiale de cuivre. Une voiture électrique, par exemple, contient environ dix fois plus de cuivre qu’un modèle à essence.
• Alors que le cuivre est le nerf de l’électrification, le minerai ne peut à lui seul répondre à la demande attendue. Il faut donc que l’ensemble de l’industrie s’engage à récupérer et recycler le câblage en cuivre. Cette démarche peut être facilitée par la prise en compte de la fin de vie des produits et des bâtiments dès leur conception afin que le métal puisse être sans difficulté récupéré, recyclé et valorisé (économie circulaire).
• Selon les estimations, la demande de cuivre, l’un des meilleurs conducteurs électriques, va dépasser l’offre mondiale dans deux ans à peine. Les États-Unis en consomment d’ores et déjà plus qu’ils n’en produisent.
• Le cuivre canadien peut aider à affronter la pénurie mondiale qui se profile et permettre au pays de viser la neutralité carbone de son réseau électrique si les industriels renforcent leur engagement pour récupérer ce métal.
• Le cuivre recyclé est bien plus efficace en termes d’émissions de gaz à effet de serre que celui extrait des mines.
• L’obsolescence des infrastructures des opérateurs au Canada ne permettra pas de faire face à la demande croissante d’électricité, laquelle devrait plus que doubler à horizon 2050.
• La gouvernance, l’administration et la réglementation des réseaux électriques font défaut.
• En général, les infrastructures électriques existantes sont simplement maintenues en l’état, sans extension ni modernisation en prévision de la demande à venir.
• Certains opérateurs intègrent déjà le principe de neutralité carbone dans leur planification.
• Il est essentiel de parfaitement comprendre les parties prenantes et d’impliquer la population afin de faire accepter les investissements massifs nécessaires pour mener le Canada jusqu’en 2050 et au-delà.