CCHT : un facteur décisif pour l’avenir des renouvelables
Qu’elle soit implantée à terre ou en mer, l’exploitation des énergies renouvelables nécessite aujourd’hui des liaisons de transmission de plus grande capacité, capables de couvrir de plus grandes distances sans pertes en ligne, de plonger à de plus grandes profondeurs, et de résister à des environnements particulièrement hostiles.
C’est donc tout naturellement que le secteur se tourne vers les câbles de 525 kV CCHT à isolation en XLPE pour équiper les grands projets de renouvelables, et notamment pour l’exploitation commerciale de parcs éoliens offshore.
La transition vers les énergies renouvelables appelle de nouvelles méthodes d’équilibrage de la demande et la production d’électricité. Les interconnexions entre réseaux limitrophes illustrent bien l’approche contemporaine de cette problématique : à titre d’exemple, l’interconnexion entre les réseaux norvégien et allemand améliore la fiabilité des deux infrastructures en intégrant des sources d’énergie différentes et complémentaires.
Ce type de stratégie serait inenvisageable sans la mise en œuvre de systèmes CCHT, qui seront également essentiels pour la réalisation future d’interconnexions hybrides et de maillages entre les réseaux CCHT nationaux et les grands parcs éoliens en mer.
Certes, la complexité relative et le coût initial plus important des systèmes CCHT peuvent plaider pour le courant alternatif. Mais la minimisation des pertes, la facilité inégalée de pilotage des flux d’énergie et les capacités de démarrage au noir feront certainement pencher la balance en faveur des solutions CCHT.
Dans un rapport publié en janvier 2024, European offshore network transmission infrastructure needs, l’ENTSO-E estime qu’en 2050, 14 % des parcs européens de renouvelables en mer seront raccordés au moyen de liaisons hybrides multi terminaux.